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薩科齊新年致辭

時間:2022-11-25 15:04:57 致辭致謝 我要投稿
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薩科齊2016新年致辭

親愛的同胞們,

薩科齊2016新年致辭

2011年結(jié)束了,這一年我們經(jīng)歷了很多磨難。

自歐洲債務危機開始以來,三年中,世界經(jīng)濟數(shù)次瀕臨崩潰的邊緣。而我從未向你們掩飾過它的存在和災難性,也從未回避過它給我們的就業(yè)和購買力帶來的消極影響。

這次危機是對過去三十年來世界經(jīng)濟、貿(mào)易、金融、貨幣的混亂局面的懲罰,它的規(guī)模和破壞性是二戰(zhàn)以來史上最大的,而且,它還遠未結(jié)束。

歐債危機給一些歐洲國家如希臘、愛爾蘭、葡萄牙造成了巨大的混亂,同時也影響了另一些較大經(jīng)濟規(guī)模的國家,如西班牙,甚至意大利。

在這場暴風雨的席卷下,你們承受了苦難。我深知,你們當中許多人在已經(jīng)承受了兩年的經(jīng)濟困境后,今年又再一次蒙受了打擊。剛剛過去的這一年,您和你們的家人、孩子感到更加的憂慮。

但我們?nèi)杂欣碛扇テ谕N覀儜摱夷軌驅(qū)ξ磥沓錆M希望,因為那么多國家仍然陷入危機無法擺脫,但我們的法蘭西克服了重重困難,頑強堅持。

她的拼搏,她的堅守,她迄今的成功,努力驅(qū)散周遭對她的信任危機,都是得益于三年以來同胞 們體現(xiàn)出的勇氣和沉著,得益于我們國家金融機構(gòu)的穩(wěn)健,得益于在危機中依然堅固的社會保障制度,得益于近年來我們所執(zhí)行的一系列改革。我尤其要提到退休制 度改革以及各種降低公共支出的措施,正是它們的實施,使我們的國家依然保有著投資者的信心。

無法否認,我們的確面臨著各種困境,但在這樣的大考中,法國未傷元氣。我尤其要向那些辛勤工作為我們的經(jīng)濟作出貢獻的所有同胞致以崇高的敬意。 親愛的同胞們,我們必須勇敢并擁有遠見。

當今世界正在發(fā)生的事件,表明2012年風險與機遇并存。逆水行舟,不進則退。 猶豫不決是最可怕的,因為遲到的抉擇需要付出更高的代價,承受更大的痛苦。 2012年,法國的命運是可以改變的。

擺脫歐債危機,構(gòu)建全新的經(jīng)濟發(fā)展藍圖,孕育一個新歐洲,這將是新一年中我們要面對的一些挑戰(zhàn)。我有堅定的信心,在歐洲各國盟友的緊緊團結(jié)之下,我們將能更加有力地面對困難。

但這些挑戰(zhàn),是主動找上門來的,我們沒辦法回避,也不能往后推。我們不能無視這個新世界的存在。

五個月之后,將是法國的總統(tǒng)大選。這是非常重要的時機。到時候,你們將要做出選擇。但在這五個月中,我仍然會竭盡全力地為我們的目標而努力,因為未來10年法國的歷史將從今天開始書寫。

1月18日,我將和先生一起與我國優(yōu)秀的社會經(jīng)濟學家代表們進行討論,聽取他們的建議,并于一月下旬提出和施行一些重要決策,這是一次極其重要的抉擇。

在這空前的危機與特殊的格局下,相關(guān)的決策必須審時度勢。這是我不會躲避的責任。

我不會低估評分機構(gòu)以及金融市場沖擊對我國經(jīng)濟的影響,當然還有我們曾經(jīng)犯下的錯誤所造成的影響。但我要指出,法國的政策并不會由市場或者評分機構(gòu)所左右。

最終能夠維持國家主權(quán)信用,主宰我們命運的途徑,正是我們持續(xù)推進的各種體制改革,而非那些無助于重建信任體系只會增加混亂的頭腦發(fā)熱的沖動決策。 目前我們面臨的問題并非新一輪的縮減公共支出,應該做的事情政府已經(jīng)做了。 現(xiàn)在,我們應該集中精力于促進經(jīng)濟增長,增加競爭力,發(fā)展再工業(yè)化,才能增加就業(yè)崗位,提升購買力。

我將優(yōu)先考慮三個議題。

擺脫經(jīng)濟危機絕不能忽略那些并不該為金融危機負責卻蒙受損失人們。我們絕不能只顧提升國家競爭力而忽略人民富裕才能國家強盛的道理。因此,失業(yè)問題將是我們首要解決的任務。

我們必須改變對失業(yè)問題的處理態(tài)度。對失業(yè)者的培訓需要成為重中之重,才能為他們重建未來。要培訓,而不能只是援助,這才是我們的目標。絕不能背離和繞過這一原則。

第二個議題是我們的社會保障制度的資金來源不能再單靠勞動收入的再分配,因為企業(yè)可以非常 容易外遷造成本國勞動收入總量下降。勞動收入再分配的壓力需要降低,同時通過對依靠廉價勞動力優(yōu)勢與本國商品競爭的進口商品增加征稅,為我國的社會保證制 度增加資金來源。這個議題是近年來所有辯論中的核心。我將聽取相關(guān)專家的意見,之后再做決定。

第三個議題是進一步對金融市場政策放松管制。當前的金融危機正是由于這些金融市場的管控問題造成的。

我們必須讓金融市場參與到它們造成的爛攤子的收理中。這是效率的問題,是公正的問題,也是道德的問題。金融交易的稅收問題也應納入議事日程。 親愛的同胞們,我的義務和責任是面對困境,保障國民。

請你們相信,我將盡職盡責地完全履行你們托付給我的職責,并將以公共利益為己任不懈地努力。

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人人為我,我為人人,這就是為什么我要號召所有企業(yè)負責人和經(jīng)濟決策者盡盡所能的保障就業(yè)崗位,號召所有公共服務部門加倍關(guān)懷和幫助需要幫助的人們。 親愛的同胞們,

我對法國人民的聰明才干充滿信心。

我對我們共同前進的方向充滿信心。

今晚,我愿把新年最好的祝愿送給你們,送給所有你們所珍愛的人,送給冒著生命危險在海外堅守的武警官兵們和為他們擔憂的家人,送給所有為了自由而奮斗的生命。

祝你們新年快樂。

祖國萬歲!

法國萬歲! Mes chers compatriotes,

L’année 2011 s’achève, elle aura connu bien des bouleversements. Depuis le début de la crise, qui en trois ans a conduit à plusieurs reprises l’économie mondiale au bord de l’effondrement, je ne vous ai jamais dissimulé la vérité sur sa gravité ni sur les conséquences qu’elle pouvait avoir sur l’emploi et sur le pouvoir d’achat. Cette crise qui sanctionne 30 années de désordres planétaires dans l’économie, le commerce, la finance, la monnaie, cette crise inoue, sans doute la plus grave depuis la deuxième guerre mondiale, cette crise n’est pas terminée.

Elle a entrané dans la tourmente des pays comme la Grèce, l’Irlande, le Portugal, mais également des pays aussi puissants que l’Espagne et même l’Italie.

Dans la tempête, vous avez souffert. Je sais que la vie de beaucoup d’entre vous déjà éprouvée par deux années difficiles a été une fois encore durement mise à l’épreuve. Vous finissez l’année plus inquiets pour vous et pour vos enfants.

Et pourtant il y a des raisons d’espérer. Nous devons, nous pouvons garder confiance dans l’avenir. Car si tant de pays ont connu des difficultés insurmontables, la France a tenu. Elle a résisté.

Si elle a tenu, si elle a résisté, si elle a réussi jusqu’à présent, à conjurer le doute qui déclenche la crise de confiance, c’est grce au courage et au sang-froid dont vous faites preuve depuis 3 ans, c’est grce à la solidité de nos institutions, c’est grce à notre protection sociale, qui garantit la solidarité dans l’épreuve, c’est grce aux réformes que nous avons accomplies ces dernières années. Je pense notamment à la réforme des retraites et à toutes les mesures visant à diminuer nos dépenses publiques qui ont permis à la France de garder la confiance de ceux qui lui prêtent leur épargne pour financer son économie.

《薩科齊2017新年致辭》全文內(nèi)容當前網(wǎng)頁未完全顯示,剩余內(nèi)容請訪問下一頁查看。

Il ne s’agit pas de nier les difficultés que nous traversons. Mais dans ces épreuves, la France a su préserver l’essentiel. Je tiens à rendre un hommage particulier à toutes celles et à tous ceux d’entre vous qui par leur travail ont contribué au développement de notre économie. Mes chers compatriotes,

Nous devons être courageux, nous devons être lucides.

Ce qui se passe dans le monde, annonce que l’année 2012 sera celle de tous les risques mais aussi de toutes les possibilités. De toutes les espérances, si nous savons relever les défis. De tous les dangers, si nous restons immobiles.

Différer les choix parce qu’ils sont difficiles est la pire des options. Quand on décide trop tard, le prix à payer est plus cher. Les souffrances plus grandes.

En 2012, le destin de la France peut une fois encore basculer.

Sortir de la crise, construire un nouveau modèle de croissance, faire natre une nouvelle Europe, voilà quelques-uns des défis qui nous

attendent. Je veux vous dire ma conviction qu’unis avec nos partenaires européens, nous serons plus forts pour y faire face.

Mais ces défis, ils s’imposent à nous. Nous ne pouvons ni les refuser, ni les repousser. Nous ne pouvons ignorer ce nouveau monde.

Dans cinq mois, nous avons une élection présidentielle. C’est une échéance importante. Le moment venu, vous ferez votre choix. Mais d’ici

là, je dois continuer à agir car l’histoire des décennies à venir s’écrit maintenant.

Avec le Premier ministre, nous réunirons le 18 janvier prochain, les représentants des forces économiques et sociales de notre pays.

J’écouterai les propositions de chacun et, avant la fin du mois de janvier, nous prendrons et nous assumerons des décisions importantes, car les enjeux sont cruciaux.

La crise est grave, les circonstances sont exceptionnelles, les décisions doivent être à la mesure de cette gravité. C’est un devoir auquel je ne me déroberai pas.

Je ne sous-estime pas les conséquences que peuvent avoir sur notre économie les agences de notation et les emballements des marchés

financiers, ni non plus nos erreurs passées mais je le dis pour que chacun l’entende, ce ne sont ni les marchés, ni les agences qui feront la politique de la France.

Au fond, la seule faon de préserver notre souveraineté, de matriser notre destin est de choisir, comme nous l’avons fait jusqu’à présent la voie des réformes structurelles plutt que celle des réactions à chaud qui ne font qu’ajouter à la confusion et au désordre sans restaurer la confiance.

Le problème posé n’est pas celui d’un nouveau train de réduction des dépenses pour l’année qui vient. Ce qui devait être fait a été fait par le Gouvernement.

Maintenant, il nous faut travailler en priorité pour la croissance, pour la compétitivité, pour la ré-industrialisation qui seules, nous permettront de créer des emplois et du pouvoir d’achat.

Trois sujets me paraissent dominer les autres.

Nous ne nous en sortirons pas en laissant de cté ceux qui souffrent déjà des conséquences douloureuses d’une crise dont ils ne sont pas responsables. Nous ne btirons pas notre compétitivité sur l’exclusion mais sur notre capacité à donner à chacun une place dans la Nation. C’est pourquoi, ceux qui ont perdu leur emploi doivent être l’objet de toute notre attention.

Nous devons changer notre regard sur le chmage. Faire en sorte que la formation des chmeurs devienne la priorité absolue, afin que chacun puisse se reconstruire un avenir. Former et pas seulement indemniser, tel

doit être notre but. Personne ne doit pouvoir s’exonérer de cette obligation ni être exclu de cette possibilité.

Le deuxième sujet est celui du financement de notre protection sociale qui ne peut plus reposer principalement sur le travail, si facilement délocalisable. Il faut alléger la pression sur le travail et faire contribuer financièrement les importations qui font concurrence à nos produits avec de la main d’uvre à bon marché. Ce sujet est au cur de tous les débats depuis des années. J’écouterai les propositions des partenaires sociaux puis nous déciderons.

Le troisième sujet, c’est celui des dérèglements de la finance qui vous choquent d’autant plus profondément qu’ils sont largement à l’origine des difficultés actuelles.

Il faut faire participer la finance à la réparation des dégts qu’elle a provoqués. C’est une question d’efficacité. C’est une question de justice. C’est une question de morale. La taxe sur les transactions financières doit être mise en uvre.

Mes chers compatriotes,

Mon devoir est de faire face et de vous protéger.

Vous pouvez être srs que j’assumerai jusqu’au bout et en totalité, les lourdes responsabilités que vous m’avez confiées et que je n’aurai de cesse d’agir au nom de l’intérêt général.

Chacun devra prendre ses responsabilités, c’est pourquoi j’appelle tous les décideurs des entreprises et de l’économie à tout faire pour

préserver l’emploi. J’appelle tous les acteurs des services publics à redoubler de prévenance pour tous ceux qui ont besoin de notre solidarité. Mes chers compatriotes,

J’ai confiance dans les forces de la France.

Je suis certain du chemin qu’il nous faut suivre.

vous, à tous ceux qui vous sont chers, à nos soldats qui risquent leur vie hors de nos frontières, à leurs familles qui vivent dans l’anxiété et à tous ceux qui dans le monde luttent pour la liberté, j’adresse ce soir tous mes vux de bonheur pour la nouvelle année.

Bonne année à tous.

Vive la République ! Et vive la France !

薩科齊2017新年致辭 [篇2]

Mes Chers Compatriotes,

L’année 2011 s’achève. Elle aura connu bien des bouleversements.

Depuis le début de la crise, qui en trois ans a conduit à plusieurs reprises l’économie mondiale au bord de l’effondrement, je ne vous ai jamais dissimulé la vérité sur sa gravité, ni sur les conséquences qu’elle pouvait avoir sur l’emploi et sur le pouvoir d’achat.

Cette crise qui sanctionne 30 années de désordres planétaires dans l’économie, le commerce, la finance, la monnaie, cette crise inoue, sans doute la plus grave depuis la deuxième guerre mondiale, cette crise n’est pas terminée.

Elle a entrané dans la tourmente des pays comme la Grèce, l’Irlande, le Portugal, mais également des pays aussi puissants que l’Espagne et même l’Italie.

Dans la tempête, vous avez souffert. Je sais que la vie de beaucoup d’entre vous déjà éprouvée par deux années difficiles a été une fois encore durement mise à l’épreuve. Vous finissez l’année plus inquiets pour vous et pour vos enfants.

Et pourtant il y a des raisons d’espérer. Nous devons, nous pouvons garder confiance dans l’avenir. Car si tant de pays ont connu des difficultés insurmontables, la France a tenu. Elle a résisté.

Si elle a tenu, si elle a résisté, si elle a réussi jusqu’à présent, à conjurer le doute qui déclenche la crise de confiance, c’est grce au courage et au sang-froid dont vous faites preuve depuis 3 ans, c’est grce à la solidité de nos institutions, c’est grce à notre protection sociale, qui garantit la solidarité dans l’épreuve, c’est grce aux réformes que nous avons accomplies ces dernières années. Je pense notamment à la réforme des retraites et à toutes les mesures visant à diminuer nos dépenses publiques qui ont permis à la France de garder la confiance de ceux qui lui prêtent leur épargne pour financer son économie.

Il ne s’agit pas de nier les difficultés que nous traversons. Mais dans ces épreuves, la France a su préserver l’essentiel. Je tiens à rendre un hommage particulier à toutes celles et à tous ceux d’entre vous qui par leur travail ont contribué au développement de notre économie. Mes chers compatriotes,

Nous devons être courageux, nous devons être lucides.

Ce qui se passe dans le monde, annonce que l’année 2012 sera celle de tous les risques mais aussi de toutes les possibilités. De toutes les espérances, si nous savons relever les défis. De tous les dangers, si nous restons immobiles.

Différer les choix parce qu’ils sont difficiles est la pire des options. Quand on décide trop tard, le prix à payer est plus cher. Les souffrances plus grandes.

En 2012, le destin de la France peut une fois encore basculer.

Sortir de la crise, construire un nouveau modèle de croissance, faire natre une nouvelle Europe, voilà quelques-uns des défis qui nous attendent. Je veux vous dire ma conviction qu’unis avec nos partenaires européens, nous serons plus forts pour y faire face.

Mais ces défis, ils s’imposent à nous. Nous ne pouvons ni les refuser, ni les repousser. Nous ne pouvons ignorer ce nouveau monde.

Dans cinq mois, nous avons une élection présidentielle. C’est une échéance importante. Le moment venu, vous ferez votre choix. Mais d’ici là, je dois continuer à agir car l’histoire des décennies à venir s’écrit maintenant.

Avec le Premier ministre, nous réunirons le 18 janvier prochain, les représentants des forces économiques et sociales de notre pays. J’écouterai les propositions de chacun et, avant la fin du mois de janvier, nous prendrons et nous assumerons des décisions importantes, car les enjeux sont cruciaux.

La crise est grave, les circonstances sont exceptionnelles, les décisions doivent être à la mesure de cette gravité. C’est un devoir auquel je ne me déroberai pas.

Je ne sous-estime pas les conséquences que peuvent avoir sur notre économie les agences de notation et les emballements des marchés financiers, ni non plus nos erreurs passées mais je le dis pour que chacun l’entende, #url# ce ne sont ni les marchés, ni les agences qui feront la politique de la France.

Au fond, la seule faon de préserver notre souveraineté, de matriser notre destin est de choisir, comme nous l’avons fait jusqu’à présent la voie des réformes structurelles plutt que celle des réactions à chaud qui ne font qu’ajouter à la confusion et au désordre sans restaurer la confiance. Le problème posé n’est pas celui d’un nouveau train de réduction des dépenses pour l’année qui vient. Ce qui devait être fait a été fait par le Gouvernement.

Maintenant, il nous faut travailler en priorité pour la croissance, pour la compétitivité, pour la ré-industrialisation qui seules, nous permettront de créer des emplois et du pouvoir d’achat. Trois sujets me paraissent dominer les autres.

Nous ne nous en sortirons pas en laissant de cté ceux qui souffrent déjà des conséquences douloureuses d’une crise dont ils ne sont pas responsables. Nous ne btirons pas notre compétitivité sur l’exclusion mais sur notre capacité à donner à chacun une place dans la Nation. C’est pourquoi, ceux qui ont perdu leur emploi doivent être l’objet de toute notre attention.

Nous devons changer notre regard sur le chmage. Faire en sorte que la formation des chmeurs devienne la priorité absolue, afin que chacun puisse se reconstruire un avenir. Former et pas seulement indemniser, tel doit être notre but. Personne ne doit pouvoir s’exonérer de cette obligation ni être exclu de cette possibilité.

Le deuxième sujet est celui du financement de notre protection sociale qui ne peut plus reposer principalement sur le travail, si facilement délocalisable. Il faut alléger la pression sur le travail et faire contribuer financièrement les importations qui font concurrence à nos produits avec de la main d’uvre à bon marché. Ce sujet est au cur de tous les débats depuis des années. J’écouterai les propositions des partenaires sociaux puis nous déciderons.

Le troisième sujet, c’est celui des dérèglements de la finance qui vous choquent d’autant plus profondément qu’ils sont largement à l’origine des difficultés actuelles.

Il faut faire participer la finance à la réparation des dégts qu’elle a provoqués. #url# C’est une question d’efficacité. C’est une question de justice. C’est une question de morale. La taxe sur les transactions financières doit être mise en uvre.

Mes chers compatriotes,

Mon devoir est de faire face et de vous protéger.

Vous pouvez être srs que j’assumerai jusqu’au bout et en totalité, les lourdes responsabilités que vous m’avez confiées et que je n’aurai de cesse d’agir au nom de l’intérêt général.

Chacun devra prendre ses responsabilités, c’est pourquoi j’appelle tous les décideurs des entreprises et de l’économie à tout faire pour préserver l’emploi. J’appelle tous les acteurs des services publics à redoubler de prévenance pour tous ceux qui ont besoin de notre solidarité. Mes chers compatriotes,

J’ai confiance dans les forces de la France.

Je suis certain du chemin qu’il nous faut suivre.

A vous, à tous ceux qui vous sont chers, à nos soldats qui risquent leur vie hors de nos frontières, à leurs familles qui vivent dans l’anxiété et à tous ceux qui dans le monde luttent pour la liberté, j’adresse ce soir tous mes vux de bonheur pour la nouvelle année.

Bonne année à tous.

Vive la République !

Et vive la France !

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